La poésie comme seul recours

« Certains soirs il m’arrive de chanter en duo avec le vent.

Oh, ce sont des chansons improvisées.

Tous les deux on se tient par les épaules et on chante à voix basse. »

« On croit que les étoiles sont dans le ciel mais elles sont sous nos pas.

On les écrase. Ce qu’on voit briller dans la nuit, ce sont leurs cris. »

« Durant un voyage avec mes semblables, il n’était question que de festin et de rêves, leur insuffisance d’âme n’éveillait pas en leurs esprits les pensées qui nous disent qu’il existe un autre monde que celui de la réussite. Quand je fus de retour, je retrouvai mes premiers pas de solitude, les trottoirs étaient maculés d’une pluie si belle, que son éclat m’intimidait. Les feuilles d’automne m’attendaient comme des petites filles heureuses de me retrouver, et les hauts arbres qui longeaient la chaussée étaient trop fières pour me saluer, mais je distinguais leurs sourires sur leurs veilles écorces. J’étais heureux car j’avais retrouvé les miens. »

« J’envie l’oiseau sauvage qui de son aile caresse les blessures du ciel. »

Poésies de Jean-Marie Kerwich

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Entrepreneur, écrivain et globe-trotter. L'homme le plus léger, le plus libre et le plus heureux du monde;-)

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