Road trip d’Adélaïde à Sydney, en passant par Melbourne…

l’Australie est le nom d’un rêve, celui de millions de jeunes, de voyageurs et d’aventuriers qui rêvent d’horizons très lointains ou d’y refaire leur vie. L’île a la taille d’un continent. Les distances sont impressionantes. Elle concentre moins de 2% de la population de l’Inde, le second pays le plus peuplé au monde, sur un territoire 2,5 fois plus grand. C’est dire !

Le chef de l’Etat est toujours la Reine d’Angleterre, représentée par un Gouverneur, car elle n’y est venue que deux fois depuis qu’elle est montée sur le trône. Cependant, le pouvoir exécutif est véritablement dans les mains d’un Premier Ministre, élu démocratiquement, qui constitue un gouvernement.

Si Sydney et Melbourne sont les villes les plus connues et les plus emblématiques d’Australie, c’est Canberra qui fut choisie comme Capitale car les deux grandes rivales étaient incapables de s’entendre pour que le gouvernement puisse y siéger. Plus de 80% de la population se concentrent sur les côtes, au Sud et à l’Est du pays.

Selon l’Indice de Développement Humain (IDH), établi par le Programme des Nations-Unis pour le Développement, l’Australie se classe au 6ème rang mondial. En comparaison, la France n’est qu’au 27ème rang. Cet indice mesure une combinaison du niveau de vie, de l’espérance de vie et du niveau d’éducation de la population… Pas étonnant que le pays attire les candidats à l’Exil…

Enfin, dernier fait notable qui assombrit ce tableau idyllique, l’Australie est l’un des pays au monde les plus menacé par le réchauffement climatique et ne semble pas prendre conscience de l’urgence et des enjeux écologiques. Il détient le triste record de « la plus forte empreinte écologique » au monde. Si chaque habitant consommait autant que la moyenne des australiens, nous aurions besoin de 5,2 planètes Terre pour subvenir à nos besoins. Le rythme de la déforestation ne ralentit guère. Depuis 2000, plus de 25% des forêts intactes (non domestiquées par l’homme) ont disparu. Selon l’Université national australienne, en 2050: « « l’hiver tel que nous le connaissons n’existera plus. Il ne subsistera pas, à part dans quelques endroits de la Tasmanie ». Les températures hivernales avoisineront fréquemment les 40 °C ».

Bref, l’Australie risque bien de devenir dans les décennies à venir, l’une des terres les plus inhospitalières qui soit, malgré des atouts très flatteurs. C’est ce qu’il convient d’appeler: l’Enfer du décor…