Los Angeles

Halte d’une semaine à Los Angeles pour rendre visite à des amis très chers, avant d’aller découvrir le patchwork de l’Amérique Latine qui m’attire depuis tant d’années. Voilà plus de vingt ans que je n’avais pas remis les pieds à L.A., ville emblématique du rêve américain, épicentre du cinéma américain, qui cumule les records et les extrêmes.

La seule ville de Los Angeles représente 12 fois la superficie de Paris. Le grand Los Angeles s’étend sur 150 km et compte plus de 18 millions d’habitant. C’est l’une des rares villes au monde qui compte plus d’automobiles que d’habitants (4 millions de véhicules). Pas étonnant qu’elle soit devenue le lieu d’explosion des véhicules de locomotions alternatifs (voir l’une de mes chroniques dans mon livre;-).

Si la ville m’est encore apparue comme le lieu qui célèbre la réussite matérielle et le culte de l’apparence, le décor se lézarde néanmoins. Même dans des quartiers hype comme Venice ou huppés comme Beverly Hills, on est frappé par le nombre de SDF et de gens en profonde précarité. La dureté du système américain, le trumpisme et son néo-libéralisme revendiqué y font des ravages bien visibles. Si la créativité, le dynamisme, la démesure qu’engendre le Roi- dollar restent l’apanage de la Cité des Anges, la misère ne se cache plus et les homeless sont légions.

Mais je repars en ayant constaté que la seule valeur qui tienne finalement le coup, au cours du temps, voire se bonifie en prenant de l’âge, c’est l’amitié ! Mission accomplie…