Comment ne pas aller au Costa Rica, ce pays dont tout le monde parle et où tout le monde veut aller ?
Le Costa Rica est un des états les plus démocratiques et stables d’Amérique centrale. Cinq millions d’âmes y vivent des jours paisibles, habitant un pays considéré comme l’un des plus heureux au monde selon le Word Happiness Report (classé 16ème mondial et second pays de tout le continent Américain, après le Canada !).
Le Costa Rica est le premier pays au monde à avoir renoncé à une armée, se mettant ainsi sous la protection des Etats-Unis, en cas de menace. Enfin, ce petit pays, pris en étau par l’Océan pacifique à l’ouest, la mer des Caraïbes à l’Est, le Nicaragua au Nord et le Panama au Sud, est un véritable joyau de biodiversité et de préservation de la faune et de la flore (5% de la biodiversité planétaire est concentré dans ce petit confetti représentant moins de 10% du territoire français). Fait notable: plus de 25% de son territoire est protégé et constitué de parcs naturels. Il est vrai que le Costa Rica est un écrin naturel assez unique au monde…
En ce qui me concerne, je serai plus nuancé sur la réalité se cachant derrière ce décor vertueux et étincelant, qui fait habilement clignoter aux yeux du monde sa devise nationale: Pura Vida.
Le Costa Rica est pour moi un pays trop touristique, cher, très privatisé (on met souvent la main à la poche), un peu surfait, sans véritable culture locale ou d’histoire précolombienne. Pas de civilisation Aztèque, Inca ou Maya, ce qui se ressent sur les origines et la culture de sa population.
L’influence et les dégâts de la culture américaine y sont plus palpables que dans bien d’autres pays. J’y ai pourtant fait de très belles rencontres humaines et y fut accueilli avec sincérité et générosité. Bref, c’est un pays rassurant, particulièrement adapté au touristes avec des dollars en poche, se contentant d’une certaine douceur de vie et d’un mode de vie peu dépaysant.
La capitale, San José, ne présente à mes yeux aucun intérêt notable à part, peut-être, son Musée de l’Or Précolombien. Sans compter l’incontournable Restaurant-Boutique Hôtel, La Luna Roja, incarnée avec charme par mon amie Silvia !

























































































Elles ne s’en servent pas d’abris ou de nourriture contrairement aux apparences. Pour se nourrir, elles ont développé une symbiose avec un champignon qu’elles cultivent au fond de leur impressionnante fourmilière. Une fois ramenées, les feuilles sont tachées par les ouvrières qui les recrachent, ce qui crée un substrat pour la culture des champignons dont elles se nourriront. Leur ballet est captivant et lorsqu’une bourrasque de vent survient, elles s’envolent comme des deltaplanes ou se cramponnent comme des alpinistes essayant de résister à une avalanche invisible.