À plus de 3000 mètres d’altitude, dans le désert de l’altiplano, le cimetière de trains d’Iguazu.
Mise en service en 1890 pour relier les mines boliviennes à Antofagasta, sur la côte pacifique, chilienne, c’est train concurrent leur heure de gloire et transportèrent, entre autre, des wagons entiers d’or et d’argent.
Mais la guerre boliviano-chilienne pour l’accès de la Bolivie à l’océan, qui se solda par une déroute militaire des boliviens, mit fin à ce transit et un coup de frein définitif au train du progrès.
Désormais vestige touristique, longtemps livré au pillards et au graffeurs, les photos Instagram ont désormais remplacé les tags… les rêves de gloire et de richesse s’étant furieusement dématérialisés, au XXIeme siècle… La ferraille à vapeur ayant cédé le pas aux Giga-octets narcissiques.









