La région de Misiones, terre ancestrale des Indiens Guaranis, située à l’extrême nord de l’Argentine, est connue pour les incontournables chutes d’Iguazu, à la frontière entre le Brésil, le Paraguay et l’Argentine. Dans une précédente chronique, nous avons eu l’occasion d’aller ensemble déambuler sur les eaux de la rivière Iguazu et assister en images à ce spectacle prodigieux.
Mais la région de Misiones recèle d’autres trésors. Je vous invite à me suivre à 6h de moto de Puerto Iguazu, direction Sud-Est, pour rejoindre la Réserve de Biosphère Yabotí, 230.000 hectares de forêt native, dédiés à la préservation de la flore et de la faune, notamment d’espèces grandement menacées d’extinction. Il nous faudra traverser quelques centaines de kilomètres de paysages magnifiques mais très largement façonnés et domestiqués par la main de l’homme, pour arriver aux confins de la région, à la frontière avec le Brésil, afin de découvrir enfin des paysages sauvegardés, regorgeant de vie sauvage et d’une beauté époustouflante. Je vous laisse découvrir en images…
Avant de laisser la place aux photos et vidéo qui valent mieux qu’un long discours, d’autant que je n’ai pas le temps d’écrire une véritable chronique, devant repartir dans une heure vers d’autres horizons, je tiens à préciser une autre chose. S’il existe des curieux pour qui une forêt primaire ne constituerait pas un attrait et un spectacle suffisant, la Réserve de biosphère Yabotí est doté d’un autre trésor qui vaut vraiment le déplacement : les chutes de Moconá.
Ces chutes d’eau sont uniques au monde et nées d’une faille géologique survenue il y a des dizaines de millions d’années, là où se réunissent les fleuves Yabotí, PeiriI Guazu, Uruguay, Serapio et Calixto. Rien que ça ! Ces chutes d’eau sont constitués d’un cañon de 3 kilomètres de long et contrairement à des chutes traditionnelles, l’originalité de Moconá c’est que les chutes sont dans toute la longueur du cañon.
J’ai eu la chance d’y être le premier jour de leur réouverture car les excès d’eau, les crues importantes en amont avaient considérablement nourri le fleuve, rendant l’accès au Parc Yabotí impossible durant 1 mois. J’ai pu découvrir cette merveille, comme s’ils attendaient ma venue pour permettre la navigation et pouvoir s’approcher des chutes en Zodiac. Il faut préciser que les eaux du fleuve sont plus hautes de 9 mètres par rapport à la normale, rendant le spectacle moins impressionnant, mais le débit de l’eau et les rapides générés par la crue sont tout de même époustouflant. Je vous laisse juge…Bon voyage;-)



















































Le passage est désormais possible mais l’eau affleure au niveau du pont…
Mon cher Fred Bom dia, ton article précédent traduisait un homme doublé d’un écrivain dans la pleine jouissance de son écriture au bord d’un orgasme littéraire permanent, à rendre jalouses une cohorte de femmes en état de manque .. littéral bien sûr.! Giselle me posait la juste question du succès de ton 1er témoignage de soif de paysages autant que de rencontres formidables ! L’occasion de lui rappeler qu »combien j’ai très heureux d’avoir donné à l’ami précieux que tu es – tel un rubis d’un mot à mot sans frontières aucunes , l’oasis d’un Rosegarden à Locqué en ma douce demeure , pour t’explorer en toi même si intensément, superbement!! Christophe tire à combien le prochain ? T’embrassons fort Alain Envoyé de mon iPhone
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😉… la Bretagne me manque;-)
Je ne sais même pas combien d’exemplaires il a tiré. Le livre est imprimé, mais erreur de livraison, ils n’ont pas livré chez Nautilus le bon bouquin. J’espère qu’il en a tiré au moins 3 pour que j’en offre un à Matteo et à ma mère;-) + le tiens!
Bises & abrazos fuertes…
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J’adore ton pseudo! Potedechezpote. Tu peux le dire;-)
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