Parfois l’impression de passer ma vie chez les concessionnaires et les ateliers de réparation moto, et d’aimer cela!
Qui veut voyager loin, ménage sa monture… dit le dicton. J’en suis l’incarnation au cœur de cette vie déjantée;-)
J’ai aussi l’impression de faire un tour du monde des réparateurs Kawasaki des grandes capitales. Buenos Aires, qui me l’ont davantage dégradée que réparée. Montevideo qui n’ont pas servi à grand-chose et qui étaient fort dépourvus de pièces détachées à un coût exorbitant, et Porto Alegre qui se sont montré super professionnels et arrangeants, d’autant que j’ai été accueilli comme un VIP (vis high Pie?!), le prestige induit du voyageur solitaire au long cours;-) et ma KLR 650, l’une des motos les plus vendues au monde, était la star. Car cette moto mythique n’a jamais été distribuée au Brésil. Donc on a eu le droit au défilé de toute l’équipe technique, des selfies avec le mécano très créatif et un photo shoot pour leur Instagram.
Bon, je passe sous silence les séances d’entretien courant, à force d’enquiller des milliers de kilomètres, et le rafistolage du carénage et la soudure des barres de renfort latérales qui avaient beaucoup souffert lors de son remisage durant deux ans en Argentine.
Nous voilà fin prêts, ma belle aventurière et moi, pour aller découvrir les immenses étendues et les mégalopoles de ce pays gigantesque et particulièrement attachant qu’est le Brésil. Il ne me reste plus qu’à me mettre rapidement au portugais, car terrible frustration de ne pouvoir converser vraiment avec la population….
Bon été les amis !








