- Et pourquoi l’orpailleur est-il parti à l’autre bout du monde?
- Pour chercher l’or du monde!
Pour collecter les pépites de chaque jour.
Tamiser la lumière pour collecter et partager avec ceux qu’il aime les reflets dorés de ce temps qui passe et que peu d’être humains savent faire fructifier.
-Alors l’a-t-il trouvé? L’or du temps…
- Oui. Au terme d’un long et patient périple, sur les rives mordorées de l’Orange River. Sur le fleuve-frontière qui sépare l’Afrique du Sud de la Namibie.
- Alors, est-il devenu riche?
- Oui. Plus que vous ne pourrez jamais l’imaginer.
Riche de sourires, de rencontres, de lumières affolantes, d’insouciance quotidienne, de soirées endiablées. You
Il a fait, comme le font les manouches, de toutes les minutes écoulées dans le sablier des hommes, des heures rutilantes et des jours scintillant. - Veux-tu dire qu’il est riche de ne rien posséder?
- Précisément! Il ne possède plus que le verbe Être. Le seul verbe qui illumine le monde et embrase les âmes…