
Hommage aux vents divers…
Que serait la terre sans le ciel qui l’habille?
Aurais-je remarqué tous ces paysages époustouflants en l’absence des cieux insensés qui souvent les encensent?
Quel est le nom de ce peintre surdoué et pourtant anonyme, amoureux des nuées, qui rivalise avec le paysagiste en charge des montagnes, des prairies et des mers que j’ai tant photographiées ?
Je peux me perdre pendant des heures dans le lent et subtil ballet que se livrent, en une harmonie parfaite, l’obsédant mouvement des vagues bleues, le frémissement discret des feuilles vertes et le défilé imperceptibles des caravanes de blancs nuages.
C’est dans cette danse millimétrée et millénaire, où l’horizontalité est la règle, que l’on devine le chorégraphe invisible qui ébouriffe la chevelure des hommes, colporte les sons, emmène les parfums et fait tanguer la nature.
Le vent, c’est la vie!