Il n’y a pas que des galères mécaniques dans un tour du monde ou de sombres soucis d’organisation.
Il y a aussi le privilège de savourer quelques petits matins calmes, en parfait recueillement, dans un Lodge presque inaccessible où je me réveille en constatant que je suis l’unique client et que le personnel, disons le garçon en charge de veiller sur cet endroit désert, ne débarque que vers 9h.
Trois heures de solitude bénie en connexion avec une nature prolifique, au milieu d’une répétition d’une centaine d’oiseau qui me tolèrent, tandis qu’ils vocalisent et répètent pour leur prochain concert…
Une vieille table en plastique habillée d’un joli tissu africain posée au bord d’un ponton, et une vue à couper le souffle sur ce lac d’une sérénité absolue.
Cela sera mon bureau de la matinée pour écrire quelques lignes sur mon entrée au Mozambique…
J’ai connu des bureaux moins inspirants !