Le voyageur véritable déchiffre son avenir dans les zébrures du ciel, aussi sûrement qu’une diseuse de bonne aventure dans les ligne de la main.
Alors, sur le tableau bleu du ciel, il suit la droite sécante, tracée à la craie, au carrefour des possibles, par un aéronef argenté qui l’emmènera scintillant vers sa ligne d’horizon.
Le nomade émérite, coureur de grands chemins, se reconnaît aux étincelles d’ailleurs qu’il porte dans le regard. Sans doute aussi à cette impatience qu’il éprouve à l’idée de repartir pour arpenter cette planète qui a plus d’un tour dans son sac.
Plus aucun doute possible. La Pie est résolument un oiseau migrateur !
