
Amazon plutôt que l’Amazonie !
La sombre folie des hommes.
Les forêts nous précèdent.
Les déserts nous succèdent.
Et l’on continue de cultiver nos petits jardins
A l’ombre de nos clôtures d’indifférence.
Ne venons pas pleurer.
Nous savions. Nous n’avons pas changé.
Nos enfants nous haïront un jour.
Et ils auront bien raison.
La sombre folie des hommes
Et leur tonitruante inconscience!
Je voyage depuis six mois
Dans de multiples contrées
Dans de diverses cultures.
Je ne vois rien changer.
Business as usual.
Rêve de bonheur en bandoulières.
Les mêmes comportements éternels,
La même insouciance individuelle,
La même inaction collective et politique,
Les mêmes 4×4, les mêmes rires gras,
Le même rêve délirant de consommer
Encore et encore, davantage…
On ne change rien, ou si peu, en marge
Pas en large, sans l’urgence qui s’impose
La sombre folie des hommes!
Pardon mon fils. Pardon!