Je commence déjà à regretter cette vie passée loin de la multitude, à l’écart des hommes et de leurs singeries.
Hâte de retrouver des territoires exotiques, des contrées où l’humain respecte encore la nature dont il dépend et s’acoquine aisément à ses semblables.
Plus une société humaine se développe, gage supposé de progrès social, plus l’homme prend en réalité le chemin de son sous-développement.
A mesure que l’homme s’éloigne de la Nature, il progresse inconsciemment vers sa déshumanisation. A ce rythme, un jour viendra où les robots seront plus fraternels que les hommes eux-mêmes, recroquevillés sur leur vie egocentrée, obsédés par la satisfaction immédiate du moindre de leur désir et pétrifiés par la peur de tout ce qui échappe à leur contrôle: l’avenir, l’autre, l’inconnu et l’improviste.
Face à cette armée de masques qui cachent des sourires grimaçants, il va être temps de rechausser mes bottes de sept lieux et d’aller trouver refuge sur les abords du monde moderne, là où les conditions climatiques, l’histoire, la culture et les perspectives d’avenir se conjuguent et obligent à davantage d’humanité.

Je comprends atèle… ment.
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